The King

La rubrique « rencontres du troisième type » porte particulièrement bien son nom aujourd’hui ! Roulement de tambour s’il vous plait, puisque j’ai l’honneur de vous présenter Vincent Malone, le King de la chanson pour enfants, reconverti en King de la banquise à ses heures perdues. Vous connaissez peut-être déjà ce grand auteur-compositeur-interprète sous le nom du Roi des Papas, sous lequel il a signé une dizaine de disques de chansons pour enfants. Si vous cherchez un CD que vous pourrez écouter avec vos gosses sans saigner des oreilles, ne cherchez plus et filez sur la Royale Boutique du Roi des Papas, où vous trouverez forcément votre bonheur. Pour vous donner un petit avant-goût de sa musique, vous pouvez jeter un œil aux vidéos de sa chaîne Youtube, et découvrir au passage ses plus grands hits comme « Merdocu » ou « L’ours qui pète et qui rote ». J’avoue n’avoir découvert que récemment la casquette de chanteur de Vincent Malone, mais je vais vite investir dans quelques albums qui devraient nous sauver la vie pour les longs trajets en voiture de cet été…

Alors que je n’avais jamais entendu ses CDs, ce sont les livres pour enfants de Vincent Malone qui m’ont tapé dans l’œil depuis belle lurette. Je l’ai d’abord découvert avec « Quand papa était petit, il y avait des dinosaures », qui m’avait fait mourir de rire et dont je vous reparlerai prochainement dans une sélection de livres pré-hystériques. Et puis, je suis tombée sur la série des livres « Kiki », le jour de la fermeture de la librairie de Papageno. Souvenez-vous, je vous en parlais juste ici ! Depuis, je collectionne précieusement les titres de Kiki, comme d’autres les Pokémon ou les timbres postes : je les veux tous. Pourquoi tant d’amour ? Parce que cette série de livres fait VRAIMENT du bien. Aucune prise de tête, un humour potache et déjanté totalement assumé, pas l’ombre d’un trip pseudo-pédagogique mal dissimulé. Kiki, c’est juste une grosse dose de plaisir et de rigolade, délivrée de manière très intelligente. Chaque tome fourmille de petites private jokes à destination des parents, à commencer par les bandeaux qui ornent chacun des livres, une idée géniale qui fait sourire avant même le début de la lecture. L’histoire peut être lue à plein de niveaux différents, puisque l’auteur manie aussi bien l’humour absurde au trente-deuxième degré que les bons gros gags. Résultat : Kiki a le don de faire rire aussi bien les tout petits (Vadim n’a que deux ans et il est fan !) que les plus grands, sans oublier les vieux adultes. Le fait que l’auteur joue sur les allitérations en [k] est parfait pour la lecture à voix haute et accroche vraiment l’oreille des petits.

Mes précieuuuuuuuux !!!

Bon, alors bien sûr il y a toujours des parents rabats-joie qui sont inquiets devant un tel débordement d’originalité. J’ai déjà eu droit à des réactions étonnées, ou presque irritées, en offrant des Kikis. « Non mais, c’est vraiment trop barré. Tu sais que selon les pédopsys, les enfants ne comprennent pas du tout le second degré ?!  » Comme quoi, le monde entier n’est pas prêt à déconner en famille… En tout cas, chez nous, Kiki fait partie des superstars de la bibliothèque de l’alien ! J’étais tellement séduite en découvrant cette série de livres que j’ai pris mes ovaires à deux mains pour envoyer un mail à Vincent Malone, sans trop d’espoir. Je lui mettais simplement un lien vers mon modeste blog et lui expliquais que j’adorerais lui poser quelques questions sur ses livres. Et boum, il m’a répondu. Et il s’est avéré être aussi cool que ses œuvres pouvaient le laisser présager… Je ne suis donc pas peu fière de partager avec vous les réponses de Vincent Malone à mes quelques questions. (la méga classe !!!)

CINQ QUESTIONS À VINCENT MALONE :

Question « Conseiller d’orientation » : Comment passe-t-on du Roi des papas au King de la Banquise ?
V.M. : C’est parce que l’Ours qui pète est un ours blanc.

Question « Joue-la comme Einstein » : Qui a eu l’idée géniale d’ajouter les fameux bandeaux sur les livres de la série « Kiki » ?
V.M. : C’est moi. Je suis vraiment très fort et très drôle. Et j’aime bien la réclame.

Question « Voir Mauriac et mourir » : En bonne Auvergnate, je me suis vraiment marrée en lisant « Kiki fout le camp »… C’est inspiré d’une histoire vraie ?
V.M. : Oui je suis d’origine Auvergnate. Du village de Blesle pour être précis. J’y ai une très jolie maison.

Question  « Kiki était cocotte et Coco concasseur de cacao » : Conquis par le quintal d’allitérations en [k] condensé dans chaque épisode de Kiki, on risque quand même une question casse-pied : pourquoi cette coquette consonne caracole de Kiki en Kiki ? Pour clore le caquet des parents cafouilleurs  ou faire kiffer les craquants coquins qui les écoutent ?
V.M. : C’est une contrainte kiffante qui me bloque l’accès au n’importe quoi.

Question « Confessions intimes » : Quel est le livre pour enfants qui t’a déjà fait mourir de rire ?
V.M. : La rubrique à brac de Gotlieb.

J’espère vous avoir donné envie de découvrir cet artiste aussi doué que généreux… Hé ouais, en plus de jouer le jeu de l’interview, Vincent Malone m’a proposé de vous faire gagner de chouettes coffrets dédicacés… (la méga classe je vous dis !) Rendez-vous demain pour l’ouverture du CONCOURS, surveillez bien le blog et la page Facebook. Restez aussi euwère que Kiki en Amérique et vous aurez peut-être une chance de gagner le gros lot ! #luckyyou