Ch-ch-ch-ch-changes

Baptisé à tort « Unbreakable P. », mon ancien téléphone avait un léger bug un peu énervant depuis quelques semaines. Son écran devenait tout noir quand je recevais un sms et il n’y avait qu’une solution pour que les choses redeviennent normales : l’ouvrir, arracher la batterie, la remettre et le rallumer. Vachement pratique. Du coup, je l’ai changé. Enfin j’ai racheté le même d’occase parce que je n’avais pas envie de m’habituer à un nouveau téléphone. Bref, passons sur cette introduction aussi insipide qu’une salade chez McDo et venons-en à l’essentiel. En changeant mon téléphone, tous mes messages ont disparu… sauf ceux qui étaient enregistrés par le plus grand des hasards sur ma carte sim. Et en retombant dessus, je me suis pris une grosse claque. Ces messages archaïques de 2011 sont la preuve indéniable du big bang qui s’est opéré dans ma vie depuis l’arrivée de Vadim. La preuve par 4 !

Avant, je faisais la bringue plusieurs fois par semaine. Mais ça, c’était avant. J’avais déjà calmé le rythme en commençant à bosser « pour de vrai ». Et depuis la naissance de Vadim, c’est un miracle quand je sors une fois par mois. « The party animal is dead and burried », comme le dit le fameux proverbe franglais. Entre nos boulots, nos marmots tout frais et nos gros coups de pompe, pas facile de trouver une date qui arrange tout le monde quand on veut se retrouver entre copines.

2011, c’est l’année de notre rencontre. Autant vous dire que je suis tombée des nues en retombant sur des messages tout droits sortis de notre période de conquête… qui contrastent fortement avec nos textos de jeunes parents over terre à terre. Ce qui est marrant, c’est qu’il nous suffit d’être séparés une nuit ou deux pour que des messages plus romantiques ressurgissent comme par magie.

En lisant nos échanges, je réalise que je peux parler de tout et de rien avec mon frère et ma soeur, des choses les plus futiles aux questions les plus cruciales. J’ai beaucoup ri en retombant sur ce message de 2011 de ma frangine. Coup de soleil et vernis, un échange girly bourré de vieilles private jokes. Bien sûr, nous sommes toujours capables de parler de tout… même si j’avoue monopoliser les trois quarts de nos conversations à grand coup d’anecdotes et de photos de Vadim. (même combat avec tous les autres membres de ma famille avec lesquels j’ai l’habitude de textoter!)

On termine avec la grande hécatombe ! Je vous disais plus haut que je galérais maintenant pour arriver à voir mes ami(e)s régulièrement. Alors forcément, c’est encore plus difficile de maintenir un contact avec la grande caste des potes de soirée. Si l’on se croise par hasard, je suis sincèrement heureuse de papoter avec eux… avec la sensation malgré tout de vivre sur une autre planète actuellement. Mais je suis sûre que je recroiserai la route de certains d’entre eux un jour ou l’autre.

Si toi non plus tu n’as pas changé, jette donc un oeil aux archives de tes sms… tu risques d’avoir des surprises !

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