Dimanche dernier, sur un méga coup de tête, on est allé au zoo. Depuis des lustres, nous guettons la météo tous les samedis soir, en espérant un temps clément pour le week-end. La semaine dernière, Dame Laborde a enfin entendu nos prières. Ni une ni deux, nous avons décidé de partir passer l’après-midi au Parc animalier d’Auvergne. Le bon plan pour partager un moment en famille un peu différent, s’évader de la routine et déconnecter complètement de ces semaines très chargées au boulot.
Avant même notre arrivée, de la route, j’aperçois la tête des girafes à travers la vitre de la voiture. On est excité comme des gosses, presque plus que Vadim qui émerge de sa sieste. Mais dès qu’il voit les premiers animaux, il leur parle de loin, leur crie « Bonjour singe ! », « Coucou girafe »… C’est vraiment craquant de le voir aussi impressionné et curieux. Pierre est à la limite de l’hystérie devant l’hippopotame, je fonds devant les suricates, Vadim bloque sur les canards qui s’envolent sous son nez. La magie opère vite sur les fous d’animaux que nous sommes.
Pourtant, j’ai toujours été très divisée concernant les zoos : une part de moi déteste le côté « prison », l’autre trouve toujours magique de pouvoir voir tous ces animaux sauvages de près… J’avais souvent entendu parler du Parc animalier d’Auvergne, réputé pour ses beaux espaces et son respect des animaux, et je n’ai pas été déçue. Le parc est immense, on profite donc de la visite pour faire une bonne balade, dans des espaces variés et adaptés aux différents animaux. Au cours de la balade, on finit même par arriver au « sommet du monde », avec une petite grimpette sympathique qui n’a pas découragé Vadim malgré ses petites jambes de serin.
De mon côté, j’ai eu un gros coup de cœur pour les enclos d’immersion mis en place par le zoo, dans lesquels on peut approcher tout près de certaines espèces. Le parc compte trois enclos de ce type, qui sont répartis au fil de la visite. Ces enclos permettent un contact privilégié avec les animaux qui évoluent tout près de nous, seulement séparés des visiteurs par des cordes. Nous n’avons pas le droit de passer de l’autre côté de cette corde mais les animaux les plus téméraires s’invitent parfois sur notre parcours. Il faut s’armer de patience et ne pas être trop bruyant pour avoir une chance de les voir s’approcher…
Nous sommes d’abord tombés sur les bois habités par les cerfs sikas, dans lesquels Vadim voulait se promener en solo. Habitué des balades en forêt, il était tout à fait dans son élément… Le plus difficile était de l’empêcher d’aller du côté des animaux. Heureusement, quelques femelles et leurs petits sont venus croiser notre chemin, sous le regard émerveillé de Bibou.
Du côté des bouquetins et des chamois, les choses ont pris une tournure plus musclée. Un petit groupe de bouquetins était couché sur le chemin des visiteurs et refusait obstinément de bouger. Impossible de passer. Le chef de la bande a fini par se lever et brandir ses cornes dans notre direction. Et il n’avait vraiment pas l’air commode. On a presque cru qu’il allait nous charger en beuglant : « Fuyez, pauvres fous. »
Dans la forêt des lémuriens, nous avons eu droit au grand show de deux individus qui n’étaient pas farouches du tout. L’un d’eux s’est amusé à tourner autour de Pierre qui le prenait en photo. L’autre se serait laissé caresser par Vadim sans souci si je n’avais pas eu peur. Un autre visiteur venait de se faire éventrer son sac plastique par la petite bête en question alors j’avoue que j’étais à moitié rassurée de voir mon fils s’approcher de lui comme d’un chaton.
Vous l’aurez compris, on a passé une très chouette après-midi au parc animalier… Mon regret éternel est de ne pas avoir pu montrer les loutres à Vadim, parce que ces grosses flemmardes étaient planquées. Une bonne excuse pour revenir ! La prochaine fois, je crois qu’on viendra plutôt le matin pour prendre un peu plus le temps de flâner devant chaque enclos… Si la sortie vous tente, vous trouverez toutes les informations pratiques sur le site du Parc animalier d’Auvergne. Je vous quitte sur cette image de notre B.F.F. le lémurien, parce qu’on va bientôt filer voir mes parents à la montagne. Bon dimanche ensoleillé à tous !
PS : Et en bonus, le clin d’œil musical du titre, pour ceux qui ne connaissent pas le groupe :
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