Seule au monde

 

Je suis une grande phobique des rentrées depuis toujours. Le compte à rebours de la veille de rentrée me rend malade. J’ai à chaque fois la sensation d’être un condamné à mort qui savoure ses dernières heures de liberté avant de se faire dézinguer. Même en grandissant, ça ne s’arrange pas. Je vous laisse imaginer mon état en apprenant que j’allais être séparée de Baby V. quatre jours pour la rentrée de cette année…
Hé oui, à cause d’un énième malentendu avec ma nounou d’enfer, je n’avais pas pris mes congés en même temps qu’elle et on se retrouvait donc en panne de nounou la semaine où on reprenait tous les deux le boulot. Heureusement, Supermamie a répondu présente à l’appel et proposé de garder notre petit monstre pour nous sauver la vie. Un gros soulagement, même si j’appréhendais d’être séparée aussi longtemps de lui, pour la toute première fois.

Et puis finalement, tout s’est bien passé. Je dois même avouer que j’ai apprécié cette rentrée en douceur, où j’ai pu savourer quelques moments de solitude. Alors, ça n’a sûrement l’air de rien pour les nullipares qui me lisent mais ça m’a fait un bien fou de pouvoir profiter de ces quelques jours pour :
– prendre un bain et mettre dix plombes à me préparer le matin
– déguster mon petit déjeuner devant une bonne série au lieu de mater les zouzous (je suis la seule à penser que tous les personnages de « Sam le pompier » semblent sortir d’un asile ?)
– aller chez le coiffeur pour vérifier la théorie promulguée par Blake Lively (« Brondes have more fun ! »)
– refaire le monde avec une copine en buvant un café en terrasse
– me réveiller en douceur et prendre le temps de glander au lit avant de me lever

Et puis, on a aussi pu partager quelques moments à deux, parce qu’on est finalement rarement seuls tous les deux Wilson Pierre et moi. Comme on n’arrive jamais vraiment à arrêter de penser à Vadim, on en a profité pour métamorphoser sa chambre et lui installer enfin une bibliothèque de grand. Et puis on a bu des bières en terrasse sans regarder notre montre, comme au bon vieux temps. Et surtout, on s’est reposé et on a pu aborder la dure reprise un pas à la fois.

Hier, on a retrouvé un Bibou tout sourire qui guettait notre arrivée à la fenêtre dans les bras de sa mamie suricate. C’était bon de revoir sa petite bouille. On va profiter d’un week-end tous ensemble avant la deuxième reprise : le comeback chez Supernounou, si peu réjouissant.

May the force be with you si vous retournez à l’école au taf la semaine prochaine.

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